Série de recherche sur le radon
L’inhalation du gaz radon radioactif dans l’environnement construit est l’une des causes principales de cancer du poumon, les expositions canadiennes étant parmi les plus élevées au monde. Toutes les régions du Canada ont prouvé présenter un risque d’irradiation pulmonaire à long terme avec des doses de radon causant le cancer (100 Bq/m³ ou plus) de radon.
Les différences au sein de l’environnement construit sont un facteur principal des différences de niveaux de radon entre les propriétés, les maisons résidentielles plus récentes et plus grandes, avec moins d’étages, contenant même des niveaux plus élevés que les équivalents plus anciens, plus petits et à plusieurs étages. En grande partie, la façon dont une propriété résidentielle donnée « respire » – c’est-à-dire la manière dynamique dont l’air frais et l’air vicié sont échangés et se déplacent à l’intérieur d’une maison – est un facteur crucial pour comprendre pourquoi certaines maisons ont un taux élevé de radon et d’autres (peut-être juste à côté) ont un faible taux de radon.
Au cours des cinq dernières années, nous avons identifié près d’une douzaine de métriques de propriété distinctes qui travaillent ensemble pour influencer la dynamique de l’air dans les bâtiments et les niveaux de radon.
Ces métriques comprennent, entre autres :
- Les fenêtres
- Les cheminées
- Le toit
- L’isolation
- Le type de chauffage
En gardant ceci en esprit, nous travaillons vers une meilleure prédiction des risques et (potentiellement) des points de modification pour rendre les propriétés futures « étanches » au radon.