Grâce aux résultats de votre test de radon à domicile, nous pouvons :

  • Mieux protéger les Canadiens contre les effets nocifs de l’exposition au radon.
  • Comprendre pourquoi certaines propriétés présentent des teneurs en radon différentes
  • Chercher des solutions qui réduisent l’exposition au radon
  • Déterminer les comportements qui ont une incidence sur notre exposition au radon
  • Déterminer la meilleure façon d’administrer les mesures de détection du radon au Canada

Les participants à la recherche d’Evict Radon nous ont permis d’approfondir la recherche et de cerner le problème lié à l’exposition au radon dans l’Ouest canadien. Grâce à leur contribution, nous pouvons remplir notre mission : éliminer le radon de nos maisons et prévenir l’apparition du cancer du poumon causé par ce gaz.

Notre recherche a été publiée dans la revue multidisciplinaire Scientific Reports du groupe Nature Publishing sous le titre «Radon exposure is rising steadily within the modern North American residential environment, and is increasingly uniform across seasons». Vous pouvez télécharger gratuitement cette publication ci-dessous.

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Principales conclusions de la recherche :

1. L’exposition au radon au Canada tend à s’uniformiser sur toute l’année

La croyance à l’effet que la teneur en radon est toujours plus élevée au cours des mois d’hiver n’est plus fondée dans le contexte canadien. En effet, près de la moitié des résidences analysées présentaient des traces de radon à un niveau constant durant toute l’année, et le quart d’entre elles montraient des teneurs en radon plus élevées en été. Nous cherchons actuellement à comprendre ce phénomène.

Cette tendance pourrait s’expliquer par la hausse de l’étanchéité des bâtiments au pays ainsi que par la présence croissante des climatiseurs dans nos unités d’habitation.

2. Les trousses de mesure de radon à court terme (moins de 90 jours) ne sont pas fiables

Les données démontrent que les mesures de radon étalées sur moins de 90 jours sont presque toujours imprécises (jusqu’à 99 % du temps). Ce type de mesure gagne pourtant en popularité dans le domaine de l’inspection des bâtiments et dans le secteur immobilier au Canada, où l’on a commencé à effectuer des tests à court terme. Les mesures à court terme ne devraient jamais servir à d’estimer l’exposition au radon à long terme.

3. Malheureusement, le problème lié à la présence du radon au Canada s’aggrave

Nous constatons une augmentation constante et inquiétante de l’exposition au radon dans les nouvelles résidences au Canada. Nous sommes à démontrer que la relative « modernité » du parc résidentiel a une incidence marquée sur les niveaux d’exposition au radon, les maisons neuves renfermant une teneur en radon de plus en plus élevée.

4. Facteurs liés à une augmentation de la teneur en radon dans les maisons

Les variables qui influencent la concentration de radon sont :

  1. L’année de construction : les maisons plus récentes affichent une plus haute teneur en radon
  2. Les bâtiments de type bungalow
  3. Le nombre de pieds carrés de l’habitation : plus il est élevé, plus grande est la présence du radon
  4. La hauteur de plafond : des plafonds plus élevés indiquent une plus haute teneur en radon
  5. L’ouverture et de la fermeture des fenêtres.

Éléments qui n’ont pas démontré d’incidence sur la teneur en radon :

  1. Les niveaux de réglage du thermostat
  2. La présence de plomberie au sous-sol

5. L’Alberta et la Saskatchewan abritent la deuxième population la plus exposée au radon sur la planète

Des 11 727 mesures de radon à long terme effectuées entre 2010 et 2018 dans les résidences en Alberta et en Saskatchewan, 55 % montraient une teneur en radon ≥ 100 Bq/m3 et 17,8 % ≥ 200 Bq/m3, soit la limite d’exposition maximale tolérée selon les directives canadiennes. Si on compare ces chiffres avec les concentrations mesurées ailleurs dans le monde, les deux provinces abriteraient l’une des populations les plus exposées au radon cartographiées à ce jour.

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