Le radon était autrefois considéré comme étant toujours plus élevé dans un bâtiment pendant l’hiver. Ce n’est plus le cas. Les données montrent que le radon est de plus en plus uniforme tout au long de l’année, et dans ¼ des maisons, il peut même être à son plus haut niveau pendant les périodes estivales.
Pendant la majeure partie du 20e siècle, les niveaux de radon dans les bâtiments résidentiels étaient les plus élevés pendant les mois de chauffage d’hiver (d’octobre à avril dans la plupart des pays de l’hémisphère nord).
On pensait que la raison de la présence accrue de radon en hiver était due à deux facteurs :
- La réduction de la dilution de l’air intérieur avec de l’air frais lorsque les propriétés sont fermées pour l’hiver
- Le chauffage par ventilation à air forcé, où l’air du sous-sol ou du rez-de-chaussée est chauffé et distribué dans toute la propriété plus que lorsque le chauffage est éteint.
Cependant, au 21e siècle, les niveaux de radon en Amérique du Nord sont observés comme étant de plus en plus uniformes tout au long de l’année, avec de nombreuses maisons montrant même un radon plus élevé en été. Alors, des raisons émergent encore, mais une hypothèse est l’augmentation de l’utilisation de la climatisation en été et, par conséquent, la diminution de la ventilation des propriétés pendant les mois plus chauds de l’été.
Une étude des tests de radon réalisés en hiver et en été (en utilisant différentes technologies de test de radon) dans des maisons canadiennes a montré que 47,5 % des bâtiments présentaient une différence minimale (<50 Bq/m³), avec 24,7 % affichant un radon supérieur de ≥50 Bq/m³ en hiver et 27,8 % affichant un radon supérieur de ≥50 Bq/m³ en été.