Série de recherche sur le radon
Le dépistage du cancer du poumon est un outil essentiel pour améliorer les résultats de santé, car il permet un diagnostic précoce du cancer et, par conséquent, un traitement plus efficace qui peut prolonger considérablement la vie ou même être curatif.
Alors qu’historiquement, cela a été disponible pour les cancers du sein, de la prostate et du côlon, ce n’est que récemment que la technologie, le financement du système de santé, les approbations et l’infrastructure sont réunis pour permettre la mise en place de programmes de dépistage du cancer du poumon au Canada. Cependant, bien que des programmes de dépistage du cancer du poumon soient en train d’être mis en place dans certaines provinces, seules les personnes ayant une histoire significative de tabagisme seront éligibles, excluant les fumeurs légers et ceux qui n’ont jamais utilisé le tabac en raison de preuves insuffisantes de risque personnel de cancer du poumon pour justifier leur inclusion. Un résultat d’un test standard élevé de radon ne conférera pas, à l’heure actuelle, l’éligibilité au dépistage du cancer du poumon, et il s’agit d’une préoccupation de (in)équité en matière de santé reconnue.
De nouvelles approches technologiques pour déterminer l’exposition au radon au fil du temps sont nécessaires pour établir le risque personnel; cela est en cours de développement par une coalition de chercheurs en oncologie à travers le Canada avec un financement de 5,1 millions de dollars de la Société canadienne du cancer.
Au cours des cinq prochaines années, cette équipe recrutera des milliers de Canadiens volontaires pour participer à des recherches afin d’examiner les quantités révélatrices de produits de décomposition du radon dans leurs ongles de pied, explorant si les mesures de ces signes d’exposition au radon pourraient être utilisées pour évaluer de manière significative le risque de cancer du poumon d’une personne au point que le dépistage du cancer du poumon soit justifié.