Que savons-nous d’autre ?
- Le radon a été découvert à la fin des années 1800 par les scientifiques canadiens Harriet Brooks et Ernst Rutherford à l’Université McGill. Sa capacité à provoquer le cancer a été découverte entre les années 1950 et 1970 chez les mineurs d’uranium canadiens. Des niveaux très élevés de radon résidentiel ont été découverts pour la première fois dans les années 1980.
- Le radon émet un rayonnement de particules alpha qui, ayant une masse, est très différent du rayonnement X plus commun (et moins dangereux) constitué de photons (lumière). Pour une dose donnée, le rayonnement de particules alpha dépose beaucoup plus d’énergie par unité de distance (ce qu’on appelle un transfert d’énergie linéaire plus élevé) par rapport aux rayons X, le rendant ainsi plus dangereux.
- Le radon a une demi-vie de 3,8 jours, ce qui signifie que, pendant cette période, 50 % d’une quantité donnée de radon aura émis une particule alpha et se sera transformé en l’élément suivant dans la chaîne de désintégration radioactive – dans ce cas, le polonium-210 radioactif solide.
Ce que dit la science :
Dans son livre de 1904 intitulé “Radioactivité”, Rutherford a décrit les premières expériences montrant que le radon – qu’il avait appelé “l’émanation du radium” – provenait de la terre et s’accumulait dans les grottes et les caves où l’air était peu perturbé.
Référence : Rutherford, E. Radioactivity of the Atmosphere and Ordinary Materials. Radioactivity. Cambridge University Press. 1904, Chapitre 11, Section 212, pages 357-362 Anglais
