Les niveaux de radon varient considérablement selon plusieurs facteurs, notamment la conception des habitations. Dans le cadre du rapport pancanadien sur le radon 2024, les concentrations de radon dans les maison ont été analysées en fonction de différents types de bâtiments résidentiels, afin de mieux comprendre comment l’architecture influence les niveaux de radon et les risques pour la population canadienne. Les trois catégories de bâtiments ci-dessous représentent 69,6% de la population totale du Canada (soit 25,7 millions de personnes).
Les maison unifamiliales détachés représentent 53 % des résidences canadiennes et affichent les niveaux moyens de radon les plus élevés, soit 93,4 Bq/m3. Une maison sur cinq (20,4 %) dépasse les 200 Bq/m3. Une maison sur quatre enregistre des niveaux entre 100 et 199 Bq/m3
● CONSTAT CLÉ : une maison unifamiliale sur 5 dépasse les 200 Bq/m3 de radon
Les maisons jumelées représentent 10 % des résidences au Canada avec des niveaux moyens de radon de 61,5 Bq/m3 En moyenne, ces maisons présentent des niveaux plus faibles que les maison détachées, mais ils demeurent élevées à l’échelle mondiale. Une maison jumelée sur neuf (11,1 %) dépasse les 200 Bq/m³. Une sur cinq (18,8 %) affiche des niveaux entre 100 et 199 Bq/m³.
● CONSTAT CLÉ : une maison jumelée sur 9 dépasse les 200 Bq/m³ de radon
Les maisons en rangée représentent 7 % des résidences canadiennes et présentent des niveaux moyens de radon de 51,8 Bq/m³. Ces habitations affichent des concentrations plus faibles que les maisons détachées ou jumelées, mais restent élevées comparativement aux normes internationales. Une maison en rangée sur 13 (7,9 %) dépasse les 200 Bq/m³. Une maison sur six (15,6 %) présente des niveaux entre 100 et 199 Bq/m³.
CONSTAT CLÉ : une maison en rangée sur 13 dépasse les 200 Bq/m³ de radon
Le Sondage pancanadien sur le radon est une étude nationale exhaustive visant à évaluer les niveaux de radon dans les bâtiments résidentiels au Canada. L’objectif est de fournir des données permettant de guider les politiques et les initiatives de santé publique pour réduire l’exposition au radon et les risques associés pour la santé.
Ce projet est financé par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) dans le cadre de l’Initiative Villes en santé, par Santé Canada, la Alberta Real Estate Foundation et la Société canadienne du cancer.
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