Des scientifiques universitaires à la tête de l’étude Evict Radon demandent aux Canadiens de suivre combien de temps ils passent à la maison avant, pendant et éventuellement après la pandémie de COVID-19 pour aider les chercheurs en cancérologie à calculer comment l’évolution de l’exposition résidentielle au radon – la deuxième cause de cancer du poumon – influencera les futurs taux de cancer du poumon au Canada.
Evict Radon, une organisation à but non lucratif canadienne et une équipe de chercheurs universitaires dédiés à résoudre le problème croissant de l’exposition au gaz radon au Canada, a lancé une nouvelle enquête pour comprendre l’impact de la pandémie mondiale sur l’exposition au radon résidentiel. Tous les participants à leur étude nationale en cours sur le test du radon sont éligibles.
L’étude a été développée par les chercheurs d’Evict Radon, les Dre Cheryl Peters et Aaron Goodarzi, professeurs à l’Institut du cancer Arnie Charbonneau de l’Université de Calgary. Il s’agit de la plus grande analyse liée au COVID-19 sur le changement de l’exposition au radon. Leur objectif est de prédire avec précision la future charge du cancer du poumon induit par le radon au Canada.
« La tendance au travail à domicile a augmenté lentement au cours de la dernière décennie. Mais ces chiffres ont radicalement changé en 2020 en raison des changements généralisés causés par la COVID-19 », a déclaré Goodarzi. « Nous analysons actuellement l’impact de ce changement soudain ».
Le radon est un gaz invisible mais radioactif produit dans le sol. Normalement, il ne se dilue pratiquement à rien lorsqu’il émerge dans l’air extérieur, mais nos bâtiments peuvent souvent concentrer le radon à des niveaux dangereux, ce qui n’est pas normalement observé dans la nature – ainsi, une exposition élevée au radon est un problème d’origine humaine qui est maintenant la deuxième cause de tous les cancers du poumon.
Le Canada contient certains des sols produisant le plus de radon sur notre planète, et les maisons modernes canadiennes concentrent le radon à des niveaux de plus en plus élevés, causant le cancer. Cette tendance continue de s’aggraver, les provinces des prairies étant désormais la deuxième population exposée au radon sur cette planète.
Un travail préliminaire des chercheurs indique une augmentation de 35 % de l’exposition résidentielle au radon à partir de mars 2020.
« L’exposition au radon à domicile tend à être plus élevée par rapport aux bureaux qui sont soumis à des réglementations en matière de santé et de sécurité au travail », a déclaré Peters. « Pour assurer la sécurité des travailleurs canadiens actuels et futurs, il est impératif que nous comprenions les changements dans l’exposition au radon ».
Evict Radon encourage les Canadien(ne)s à aider les efforts de recherche publique sur le cancer et à tester le radon grâce à leur étude nationale sur le test du radon. L’équipe souligne à quel point cela est particulièrement important pendant la pandémie de 2020. Pour déterminer les niveaux de radon dans votre maison, il suffit d’acheter un dispositif de test du radon à long terme (90 jours ou plus). Les tests de radon ne nécessitent pas d’électricité et ont environ la taille d’un petit palet de hockey.
Pour en savoir plus sur le radon et pour rejoindre l’étude nationale sur le test du radon, les Canadien(ne)s peuvent visiter www.stg-evictradon-staging.kinsta.cloud. Tous les participants inscrits à l’étude nationale sur le test du radon sont éligibles pour contribuer à l’étude continue sur le radon lié à la pandémie.
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Weston Jacques
Evict Radon
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