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Radon et Mutations Cancérigènes

Comprendre les risques derrière l’exposition au radon.

Les mutations génétiques causées par l’exposition répétitive des cellules pulmonaires aux radiations de particules alpha provenant du radon favorisent la formation de cancer. Selon la dose, la formation peut prendre de 1 à 3 décennies avant que le cancer du poumon ne soit diagnostiqué.

  • Le radon est classé comme un cancérogène de catégorie 1 (agent cancérogène) par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). La catégorie 1 est uniquement attribuée aux cancérogènes pour lesquels la recherche et la médecine ont établi sans aucun doute qu’ils provoquent le cancer chez les humains et les animaux.
  • Comme beaucoup de cancérogènes pulmonaires environnementaux, tels que le tabac ou l’amiante, c’est l’exposition répétitive au radon qui est pertinente pour augmenter le risque relatif de cancer au cours de la vie.
  • Le cancer survient lorsque des mutations génétiques impactent la manière dont une cellule croît, se divise et/ou se propage. Lorsque davantage de mutations génétiques s’accumulent avec le temps, le risque qu’une cellule devienne cancéreuse augmente.
  • Les chances de développer un cancer du poumon induit par le radon dépendent de la dose et de la durée d’exposition, des expositions plus élevées sur de plus longues périodes entraînant davantage de mutations génétiques et un risque accru de cancer. À dose égale, les radiations particulaires causent beaucoup plus de mutations génétiques que les simples rayons X.

Le radon est la deuxième cause de tous les cancers du poumon et la cause principale de cette maladie chez les non-fumeurs. Au Canada, cela a représenté 110 000 cas depuis 2001, une charge de maladie énorme.

  • Le lien entre le radon résidentiel et le cancer du poumon a été directement prouvé par plusieurs grandes études, chacune impliquant plus de 10 000 patients atteints de cancer du poumon et plus de 10 000 témoins sains.
  • Les données ont indiqué qu’il y a une augmentation d’environ 16 % du risque relatif de cancer du poumon pour chaque exposition à long terme de 100 Bq/m3 de radon.

Référence (En Anglais)

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